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Album Los savis : https://bfan.link/los-savis Prochains concerts les - 30/01/25 IVRY s/ SEINE https://www.theatrealeph.com/fr/latin-spectator/228_cylsa-e - 01/02/25 MEUDON https://billetterie.meudon.fr/spectacle?id_spectacle=7145&lng=1 Site web : https://cylsee.fr/ captation à la Cité de la musique de Marseille par Virgiles et François-Marie Pons
Cylsée Extraits Los savis
Album Los savis : https://bfan.link/los-savis Prochains concerts les - 30/01/25 IVRY s/ SEINE https://www.theatrealeph.com/fr/latin-spectator/228_cylsa-e - 01/02/25 MEUDON https://billetterie.meudon.fr/spectacle?id_spectacle=7145&lng=1 Site web : https://cylsee.fr/ captation à la Cité de la musique de Marseille par Virgiles et François-Marie Pons
Cylsée – album Los savis, extraits
Extrait du morceau "Aqueles" ("Ceux-là") composition de Cylsée sur un texte de Max Rouquette parlant de la condition des réfugiés de guerre. Captation de Jean Fleuriot et François-Marie Pons à la Marbrerie de Montreuil, fév. 2023." Poussière, balle de chiffons aux mains du vent, ils ont perdu jusqu’à leur face d’hommes, et, dans les plis de leur face flétrie, leurs yeux noyés en oubliaient le ciel."
Aqueles live
Extrait de Lo fraisse, Cylsée à la Marbrerie de Montreuil, février 2023.
Lo fraisse
Un de mes premiers enregistrements, Riturnella, arrangement d'une chanson traditionnelle calabraise. Issue de l'album L'ombra messatgièra "L'ombre messagère" (©2016 - Cécile Collardey, https://imusiciandigital.lnk.to/gb2jImSc ). Photo ©Victor Capdet (hirondelle de mer). Avec Cylsée (voix, chœur, guitare), Rachid Belgacem (percussions), David Aguilera (bouzouki).One of my first recordings, Riturnella, arrangement of a traditional Calabrian song. available in the album L'ombra messatgièra "The message bearing shadow" (©2016 - Cécile Collardey).Una delle mie prime registrazioni, Riturnella, arrangiamento di una canzone tradizionale calabrese. disponibile nell'album L'Ombra messatgièra "L'ombra messaggera" (©2016 - Cécile Collardey).
Riturnella / Cylsée
Sortie numérique de l'album Cylsée / Los savis chez Inouïe Distribution au label Iskis (compagnie Les Arts Boutants). Photos ©Virgile Pons et François-Marie Pons à la Cité de la musique de Marseille. Montage vidéo : François-Marie Pons. Musiciens : Cylsée, Miquèu Montanaro, Rachid Belgacem, Goran Juresic. https://bfan.link/los-savis
Los savis / presentation teaser
Pour participer à la production du deuxième album de Cylsée, c'est ici : https://www.helloasso.com/associations/association%20l%20espirala/collectes/cylsee-production-d-album-2 Please click here to contribute to the production of Cylsée's second album:Captations des extraits du concert à la Cité de la musique de Marseille : Virgile Pons et François-Marie Pons Réalisation et montage : Cécile Collardey
Cylsée Album#2 Crowdfunding – HelloAsso (link below – lien en dessous)
La série "Une chanson en passant" présente la chanson argentine "Alfonsina y el mar" interprétée par Cylsée. Composition de Ariel Ramirez sur un texte de Felix Luna. Enregistrement, captation et montage par François-Marie Pons, sur la plage de Fécamp. https://www.cylsee.fr https://francois-marie-pons.frParoles :Por la blanda arena que lame el mar Su pequeña huella no vuelve más Un sendero solo de pena y silencio llegó Hasta el agua profunda Un sendero solo de penas mudas llegó Hasta la espumaSabe Dios qué angustia te acompañó Qué dolores viejos calló tu voz Para recostarte arrullada en el canto de las caracolas marinas La canción que canta en el fondo oscuro del mar La caracolaTe vas Alfonsina con tu soledad ¿Qué poemas nuevos fuiste a buscar? Una voz antigua de viento y de sal Te requiebra el alma y la está llevando Y te vas hacia allá como en sueños Dormida, Alfonsina, vestida de marCinco sirenitas te llevarán Por caminos de algas y de coral Y fosforescentes caballos marinos harán Una ronda a tu lado Y los habitantes del agua van a jugar Pronto a tu ladoBájame la lámpara un poco más Déjame que duerma nodriza, en paz Y si llama él no le digas que estoy Dile que Alfonsina no vuelve Y si llama él no le digas nunca que estoy Di que me he idoTe vas Alfonsina con tu soledad ¿Qué poemas nuevos fuiste a buscar? Una voz antigua de viento y de sal Te requiebra el alma y la está llevando Y te vas hacia allá como en sueños Dormida, Alfonsina, vestida de mar
Alfonsina y el Mar / Cylsée
Poème de Max Rouquette, "Ceux-là", sur les réfugiés de la guerre civile espagnole (La retirada, 1939), mis en musique et interprété par Cylsée. Captation et montage par François-Marie Pons, dans l'église de Bray, Eure, août 2020. Traduction + texte ci-dessous : https://www.cylsee.fr https://francois-marie-pons.frCeux-là…Ceux-là, lorsque la guerre était passée, S’en allaient, l’âme en désespoir, Les souliers pendus à leur cou, Pieds nus, dans la poussière étrangère. Les quatre vents recueillaient leurs pas. Ils n’avaient plus ni toit ni cheminée. Tout crépuscule était un nouveau désespoir, quand ils ne savaient où passer la nuit. Ils étaient devenus gueux et mendiants. D’autres là-bas, piochaient leur terre, et les raisins de Dieu, pour d’autres mains se gonflaient dans le rire du soleil. Il n’y avait pas de mur pour s’abriter entre le nord jaloux et leur peau nue. Il n’y avait pas de toit pour protéger leur visage des larmes de la nuit. Le froid les retenait dans ses tenailles. La faim rongeait leur ventre durement. Le vent d’été leur desséchait la face, et la souffrance leur rongeait le cœur. Et rien ni personne qui les console. La parole est de gel, les mots de fer et la corde du fouet, gueule de chien, s’entourait à leurs jambes nues. Où qu’ils aillent, par toute la terre, ils n’étaient pas plus que pauvre chardon, desséché par l’été, arraché par l’automne et que le vent d’hiver chasse sans fin. Poussière, balle de chiffons aux mains du vent, ils ont perdu jusqu’à leur face d’hommes, et, dans les plis de leur face flétrie, leurs yeux noyés en oubliaient le ciel.Aqueles…Aqueles quand la guèrra avià passat se n'anavan l’arma desconsolada las savatas penjadas au còl e descauç dins la polsa estranja. Los quatre vents reculhissián son pas. Avián pas pus teulat ni cheminièra. Tot calabun èra un nòu desesper quand sabián pus ont passar la nuòch. Eran venguts gus e cocha-vestits d’autres, aval, i fochavan sa terra e los rasims de Dieu per d’autras mans levavan dins lo rire dau solelh. I aviá ges de paret per s’abrigar Entre l’ubac gelós e sa pel nusa. I avià ges de teulat per aparar sa cara das lagremas de la nuòch. Lo freg los reteniá dins sas tenalhas. Son ventre era rosigat dau talent Lo vent d’estiu i secava la cara, E la malor i manjava lo cor. E ges, degús, degús per los aconsolar. La paraula es de gel, los mots de ferre, E lo cordilh dau foet, maissa de can, s’enrodejava a sas camba desnudas. Onte qu’anesson per tota la terra Eran pas mai que paura cardonilha, Seca d’estiu, de l’auton derrabada, que lo vent d’ivern campeja sens fin. Polsa, polsa, pauma de pelha als mans dau vent, Avian perdut fins qu’a sa cara d’òme, E dins los rècs de sa cara fronsida, Sos uòls negats delembravan lo cel.Max Rouquette (recueil "Lo Maucor de l'unicorn", édition Domens Pézenas, Marseille, 2000.)
Aqueles… Cylsée
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